Optimiser les transactions échouées pour en minimiser les impacts financiers : Guide complet


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Les transactions échouées nuisent à la santé financière de votre entreprise.

Aujourd’hui, de nombreuses entreprises proposent des modèles d’abonnement pour offrir des produits ou services de manière régulière à leurs clients. Cependant, avec ce modèle économique viennent également des défis liés aux prélèvements bancaires, comme les rejets de paiement et les erreurs de traitement qui peuvent impacter significativement les performances d’une entreprise. 

Les transactions échouées peuvent causer plusieurs problèmes pour les entreprises, notamment une perte de revenus lorsque la transaction n’est pas réalisée avec succès et que les fonds ne sont pas reçus, des frais de rejet coûteux, des relations client négatives en raison de la frustration et de la colère des clients, du temps et des efforts supplémentaires nécessaires pour résoudre les problèmes liés aux transactions en échec ainsi qu’un risque de fraude et de pertes financières supplémentaires. Si les processus de recouvrement ne sont pas automatisés, les marchands perdent de l’argent et du temps pour identifier les transactions en échec et leurs causes.

Cela est d’autant plus vrai pour les entreprises de l’industrie de l’abonnement dont la rétention clients est la source principale de revenus. Il est donc primordial pour ces entreprises de maintenir les clients engagés et satisfaits pour qu’ils continuent à renouveler leur abonnement.

Pour minimiser ces problèmes, il est important pour les entreprises de surveiller et comprendre les transactions en échec, d’utiliser des systèmes de paiement fiables, de s’assurer de collecter des coordonnées fiables et de maintenir des informations bancaires à jour. 

Dans cet article, nous allons explorer les différents types de R-transactions, détailler les codes de rejet associés et présenter différents moyens de s’en prévenir. Nous allons également proposer des bonnes pratiques de gestion des rejets de paiement lorsqu’ils se produisent et voir comment les utiliser pour améliorer les processus de paiement futurs.

Comprendre les R-Transactions

Une R-transaction (ou transaction échouée) est un terme utilisé pour décrire une transaction de paiement qui n’a pas été autorisée ou qui a échoué pour une raison donnée. Cela peut être dû à un manque de fonds sur le compte du client, à une erreur de saisie de données au moment de la souscription ou à toute autre raison.

Il y a quatre types différents de R-Transactions : 

  • Rejet (REJ) : le code REJ signifie que la banque du débiteur a rejeté le prélèvement. Cela peut se produire avant l’exécution bancaire, entre J-1 et J*
  • Retour (RET) : Le code RET signifie que la banque du débiteur a retourné un prélèvement dû à un problème lors de son exécution. Cela peut se produire après l’exécution bancaire, entre J et J+5*.
  • Refus: une transaction unique peut être refusée (le mandat reste valide pour les transactions suivantes) ou un mandat peut être révoqué, ce qui veut dire que les transactions suivantes seront systématiquement refusées.
  • Remboursement: entre J et J+8 semaines, le débiteur peut demander un remboursement sans justification nécessaire. Entre J+8 semaines et J+13 mois, le débiteur peut demander un remboursement uniquement s’il affirme n’avoir jamais signé de mandat de prélèvement.

* J étant la date d’exécution.

Les codes R-transactions sont utilisés pour indiquer la raison pour laquelle une transaction par prélèvement a échoué. Les codes les plus couramment utilisés sont :

  • AC04 : Compte fermé. Il faudra contacter le client pour obtenir un nouveau compte. 
  • AM04 : Fonds insuffisants. Il faudra représenter la transaction une fois le compte réapprovisionné.
  • RC01 : BIC incorrect. Il faudra contacter le client pour obtenir un BIC correct. 
  • MS02: Refus du débiteur. Il faudra contacter le client pour essayer de comprendre la raison de son refus. 
  • MD07: Débiteur décédé. Il faut clôturer le contrat avec le débiteur afin d’éviter d’autres prélèvements rejetés. 

Une liste exhaustive des codes d’erreur est disponible dans notre Centre d’aide

Ces codes de rejet peuvent aider les entreprises à comprendre les raisons pour lesquelles les transactions par prélèvement échouent, ce qui peut leur permettre de prendre des mesures et d’éviter les rejets futurs.

Quels sont les risques de ne pas s’intéresser aux transactions échouées ?

Les entreprises qui mettent en place une gestion automatisée des transactions échouées et automatisent leurs processus de recouvrement limitent les risques d’impayés et les coûts associés. 

Il faut considérer des frais de rejet coûteux ainsi qu’un effort supplémentaire pour récupérer les transactions échouées. Lorsqu’une transaction échoue, les frais associés à ce rejet peuvent être considérables. Ceux-ci peuvent inclure des frais de traitement supplémentaires, des frais de service client pour gérer les réclamations et des frais supplémentaires pour le traitement des transactions futures.

Une transaction échouée, notamment dans l’industrie de l’abonnement, peut conduire à une suspension de services. Si elle n’est pas justifiée et/ou pas identifiée, cette transaction échouée peut entraîner de la frustration chez les clients et peut les inciter à faire des réclamations. Ainsi, les clients peuvent développer des relations négatives avec une entreprise s’ils rencontrent des problèmes avec leurs transactions, des erreurs de traitement ou de facturation. 

Enfin, les transactions échouées peuvent entraîner une perte de clients potentiels. Les clients peuvent ne pas être en mesure de réaliser une transaction avec une entreprise pour des raisons telles que des erreurs de traitement, des retards et des erreurs de facturation. Cela peut entraîner une perte de clients potentiels, ce qui peut avoir un impact négatif sur les résultats financiers d’une entreprise.

Comment résoudre les problèmes liés aux rejets/refus de prélèvements SEPA ? Quelles sont les solutions disponibles ?

Bien qu’il n’y ait pas de formule magique et que tout dépend de la raison, il est à votre portée de limiter les rejets de prélèvement, notamment en mettant en œuvre les mesures ci-dessous. 

  1. Représenter la transaction

Une nouvelle tentative sera alors effectuée pour le paiement rejeté/refusé. Cette représentation peut être automatisée grâce à notre fonctionnalité Automatic Retry. Ainsi dès qu’une transaction sera refusée elle sera automatiquement représentée selon certaines règles de gestion prédéfinies. Cette option est personnalisable sur la base d’une étude préalable de l’ensemble des transactions rejetées. Il est possible de ne choisir qu’une série de codes à représenter, en fonction de chaque entreprise.

  1. Proposer une méthode de paiement alternative

Si le premier paiement par prélèvement est refusé vous pouvez proposer une autre méthode de paiement. Ce nouveau paiement peut notammense faire via  une demande envoyée à votre client par e-mail. Dès réception de cet e-mail, le client pourra cliquer sur le lien de paiement et sera redirigé vers le checkout afin de procéder à un paiement de régularisation.

  1. S’assurer de collecter les bonnes coordonnées bancaires au moment de l’inscription

La solution SlimCollect Verify permet de se connecter au compte bancaire d’un client, avec son consentement, afinde collecter des données spécifiques, par exemple l’IBAN ou le nom du titulaire du compte bancaire. Ces données peuvent être utilisées seules pour vérifier la validité d’un IBAN, ou être combinées avec un mode de paiement.

L’Automatic Retry : une solution SlimPay pour limiter votre manque à gagner

L’Automatic Retry est une solution qui permet aux marchands de réduire facilement le nombre de transactions en échec à travers un processus automatisé, d’augmenter ainsi le chiffre d’affaires et d’optimiser la valeur de chaque client. 

Les échecs de transaction (ou R-transactions) ne peuvent pas être évités à 100%, ils font partie de la vie commerciale. Mais, la plupart des ces transactions échouées peuvent être rejouées de manière simple et automatisée grâce à l’Automatic Retry. Le taux de transactions réussies est donc préservé pour le commerçant et la perte de clients est évitée. 

La solution Automatic Retry de SlimPay a un taux de succès de 24% en volume (total des prélèvements initialement échoués qui sont récupérés grâce au retry), permettant une augmentation moyenne des revenus de nos marchands de 2%. 

Le processus de “Retry” est automatisé et s’effectue de manière transparente et sécurisée pour le marchand comme pour son client. 

Comment ça marche ?

Nous pouvons mettre en place une alerte par SMS ou par e-mail. SlimPay envoie un SMS ou un email pour informer le client d’une nouvelle tentative de prélèvement à venir.

Ensuite, SlimPay est en mesure d’effectuer plusieurs nouvelles tentatives de prélèvement si la transaction continue d’être en échec. Ces tentatives sont configurées suite à une analyse des données afin de trouver les meilleures dates pour les nouveaux prélèvements et augmenter les chances d’obtenir une transaction réussie. Le créancier peut bien sûr décider s’il souhaite ou non informer son client de chacune de ces tentatives. 

Quelles sont les options possibles ?

L’Automatic Retry est configurable pour s’adapter à vos besoins spécifiques. Différentes configurations sont mises à votre disposition, voici 5 exemples : 

1. Nombre d’Automatic retry 

Configurez le nombre de représentations à exécuter pour maximiser les chances de récupérer les paiements en échec.

Exemple: Les paiements peuvent échouer pour différentes raisons, mais l’Automatic Retry peut contribuer à l’augmentation de votre CA, d’autant plus si de gros montants sont en jeu. Il est donc conseillé d’effectuer au moins deux Automatic Retry. 

2. Délai d’exécution 

Définissez le délai adéquat pour l’exécution des Automatic Retry, après la réception de la R-Transaction. 

Exemple: Si les paiements ont tendance à échouer en fin de mois, vous pouvez mettre en place un délai d’exécution de 3 à 5 jours afin d’augmenter les chances de récupération des paiements, quand les débiteurs ont généralement reçu leur salaire.

3. Jour ouvré de l’exécution 

Choisissez le jour ouvré où vous souhaitez exécuter vos Automatic Retry. 

Exemple: Si les paiements ont tendance à moins échouer en début de mois, il est judicieux d’effectuer l’Automatic Retry entre le 1er et le 5ème jour ouvré du mois.

4. Montant des transactions à rejouer 

Définissez les plages de montants des transactions en échec que vous souhaitez rejouer. 

Exemple: Certaines transactions à faible valeur n’auront pas beaucoup d’impact sur vos revenus. Vous pouvez ainsi choisir de rejouer seulement les transactions d’un montant supérieur à 100 euros. 

5. Codes des R-Transactions à représenter 

Parmi la liste de codes de R-Transactions rejouables par SlimPay, sélectionnez uniquement les plus pertinents. 

Exemple: Autorisez seulement l’Automatic Retry sur le code de R-Transaction AM04 (fonds insuffisants) car ce sont les plus fréquents et la non -solvabilité est généralement temporaire

Une liste exhaustive des options est disponible dans notre Centre d’aide

En fin de compte, les échecs de transaction peuvent causer d’importants dommages financiers pour une entreprise, y compris la perte de revenus, des coûts supplémentaires et une mauvaise image de marque.

En comprenant les différents types de transactions échouées et les codes d’erreur associés, les entreprises peuvent minimiser les erreurs de traitement et les refus de paiement. En gérant efficacement les refus de paiement lorsqu’ils se produisent, les entreprises peuvent également tirer des enseignements pour améliorer leurs processus de paiement futurs. Il est donc important pour les entreprises de prendre en compte les échecs de transaction et de mettre en place des stratégies efficaces, comme l’Automatic Retry.