SEPA la migration s’offre le luxe de permettre à tous d’y arriver


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La Commission Européenne vient de proposer une période de « respiration » de 6 mois au delà de la date cible de fin de migration au SEPA fixée au 1er février 2014.

En quoi consiste cette mesure pour les entreprises ? Pourquoi la migration reste une priorité pour toutes les entreprises ?

Coté opérationnel, tous les indicateurs SEPA sont au vert. Il est très probable qu’une large majorité des flux sera conforme à la norme SEPA au 1er février. En France, à fin décembre, 70% des virements et 50% des prélèvements sont déjà conformes. Aucune perturbation majeure n’a été enregistrée. On peut saluer au passage la préparation des prestataires de services de paiement qui traitent déjà des dizaines de millions de transactions SEPA par jour. Le bilan s’annonce même meilleur qu’espéré, puisque le taux d’incident SEPA est inférieur au taux jusqu’alors enregistré en prélèvement national.

La situation rapportée au nombre de donneurs d’ordres est en revanche préoccupante. Une large majorité de PME et de TPE, constituant les derniers pourcents du marché à migrer, ne sera pas prête. Dans un soucis de ne pas les accabler, la Commission a donc proposé  de ne pas appliquer le mécanisme des sanctions prévues pour les retardataires et ce pendant une période maximale de 6 mois. En d’autres termes, il ne s’agit pas d’un report du projet SEPA, mais d’une éventuelle clause de souplesse afin de permettre à toutes les entreprises d’y arriver. Cette proposition doit encore être validée par le Conseil Européen et le Parlement Européen.

Malgré la mobilisation des banques centrales, malgré les campagnes de communication dans la presse, les informations communiquées par les banques et plus largement tous les prestataires de services de paiements, la sensibilisation des chefs d’entreprises PME et TPE reste délicate. Cette nouvelle période de respiration nous donne l’occasion de dissiper les malentendus, s’il en est :

OUI – la migration au SEPA est nécessaire pour toutes les entreprises et pas seulement celles qui ont des paiements avec des fournisseurs ou clients d’autres pays européens.

NON – la migration n’est une opération coûteuse. Le coût du changement est largement compensé par la disparition des inter-changes et l’ouverture de la concurrence à l’espace Européen qui a mis la pression sur les prix des opérations.

OUI – vous pouvez vous adresser à votre banque pour vous assister dans votre migration, mais pas seulement. Vous trouverez également des spécialistes, comme SlimPay, offrant des solutions clé en mains sans nécessairement vous lier irrémédiablement à une banque.

Plus que jamais la migration au SEPA doit être à votre agenda 2014. Transformez donc cette échéance en une opportunité de réduire vos coûts et maximiser votre trésorerie en accélérant le traitement de vos paiements.